LETTRE OUVERTE à Daniel Level, Maire Délégué de Fourqueux
Monsieur le Maire Délégué,
Votre interview, parue dans Le Parisien de ce jour, faisant suite au conseil d’installation de la commune nouvelle de Saint-Germain-en Laye, et dans laquelle vous faites part de vos projets pour Fourqueux, m’a laissée totalement médusée.
Oui, le quartier a un certain nombre de spécificités que vous dites vouloir « mettre en valeur comme le lycée international [jusqu’en 2018 situé sur la commune de Saint-Germain-en-Laye et non Fourqueux] ou le patrimoine. Il y a [qui ?] une volonté de faire de Fourqueux le village d’artistes de Saint Germain avec la villa Collin, la maison où vécut Victor Hugo… » il n’y a d’ailleurs pas que cela mais peut-être l’ignorez-vous, le patrimoine n’ayant pas fait partie de vos priorités, si ce n’est dans vos discours lorsque cela était approprié d’en parler.
Petit rappel : avec Matthieu Cadot et Jean-Marie Garreau, nous avons créé en janvier 2006 l’association Fourqueux Patrimoine. Pourquoi ? Parce qu’un vide sidéral régnait sur le mot Patrimoine, qui n’était alors qu’un élément d’une phrase inutile, d’un discours vide de sens et d’engagement. C’est grâce à cette petite association, que les fourqueusiens ont découvert l’histoire de Fourqueux, au cours de promenades, de rallyes pédestres, de manifestations organisées dans le parc de la maison ; la plus grandiose fut en septembre 2016, qui a réuni plus de 500 personnes, émerveillées par ce son et lumière retraçant l’histoire de Fourqueux de Louis XIII à nos jours… C’’est aussi par cette petite association qu’ils ont découvert les personnages qui ont cheminé dans les rues de Fourqueux, grâce à l’hommage que nous leur avons rendu : Henri Marret, Victor Hugo , Pierre Delanoë… Et vous qu’avez-vous fait pour partager avec les citoyens l’histoire de Fourqueux ? Qu’avez-vous mis en valeur, protégé pour que les fourqueusiens découvrent ce qui leur appartient par le cœur et par l’esprit ?
Lorsque Bernard et moi, avons proposé à la municipalité de mettre à disposition de la ville de Fourqueux, dans le cadre d’un bail emphytéotique, l’atelier du peintre Henri Marret afin qu’il soit utilisé pour des expositions, un musée… il ne s’est rien passé, même pas une réponse… le voilà encore ce vide sidéral !
Ce n’est également pas grâce à vous que des œuvres d’Henri Marret ont été retrouvées : l’une, retrouvée dans les méandres des archives de la mairie au 2ème étage. Les deux autres, retrouvées par inadvertance, dans les locaux techniques de la mairie, derrière un stockage de bois…. Dans le jardin des eaux, le panneau réalisé par Fourqueux Patrimoine pour illustrer la vie aux champs à Fourqueux au siècle dernier, affiché dans le local abritant la moissonneuse batteuse, après s’être détérioré au fil du temps, a maintenant disparu : un travail de recherches et de composition fait par l’association dans le désintérêt total de la municipalité. Ce ne sont ni les intempéries, ni le temps qui détruisent notre patrimoine, ce n’est que l’indifférence ou l’oubli…
Nous avons proposé de travailler avec la municipalité pour que des panneaux ou bornes soient installées dans les rues de Fourqueux, afin d’y inscrire l’histoire du lieu et dont nous vous aurions fourni les textes; aucune suite n’y a été donnée.
Et, aujourd’hui, une certaine grâce dans le domaine du patrimoine – ou ne serait-ce pas plutôt le maire de Saint-Germain-en-Laye ? – vous ayant touché, voilà que vous parlez même de la maison dite de Victor Hugo, sans même nous consulter ou nous en parler. Ce qui est le plus inacceptable c’est que vous repreniez à votre compte l’immense travail accompli pendant 12 ans, par des bénévoles passionnés dont le seul objectif est l’intérêt de tous les fourqueusiens et l’envie de partager avec eux ces moments de la petite histoire qui ont fait nos racines fourqueusiennes. Dès notre création, notre Député, à l’époque Pierre Morange, a cru en notre mission et nous a accordé une importante subvention, faute de quoi nous n’aurions pas pu continuer et poursuivre notre mission.
Alors, Monsieur le Maire Délégué, il est un peu tard pour montrer une volonté que vous n’avez jamais eue.
9 janvier 2019
Monique Grout
© Crédit photo : Pierre Poschadel – Sous licence Creative Commons 3.0
Bonjour
Nous vous contactons pour la création d’une association nationale pour la défense de la démocratie de nos villages.
Bien Cordialement
Contre les Mariages Forcés De Nos Villages : CMFDNV
Appel citoyen pour que vivent nos villages:
De nos jours, un maire a le droit d’imposer une « fusion disparition » de son propre village, contre l’avis de ses habitants.
Pour en finir avec ces « mariages forcés » nous proposons de créer une association nationale qui aurait pour unique objectif de changer la loi actuelle, afin que toute fusion soit de l’entière compétence des citoyennes et citoyens concernés et non des seuls élus.
Acceptez-vous de créer avec nous cette association nationale ?
Appel lancé par des habitants des villages
Entremont (Hte Savoie) et
Etables sur Mer 22 680
Adhérez pour créer cette association nationale en nous contactant sur notre mail : cmfdnv@gmail.com
Contre les Mariages Forcés De Nos Villages :CMFDNV
Si vous désirez adhérer fournissez nous les renseignements suivants :
Nom et code postal de votre commune :
Nombre d’habitants :
Une pétition a-t-elle déjà été faite pour demander un référendum ?
Si oui, quel en est le résultat ?
La commune est-elle déjà fusionnée ?
La fusion est-elle en projet ?
Une pétition est-elle susceptible d’être lancée dans votre commune pour connaitre le nombre d’habitants qui refusent la fusion et demandent un référendum ?
Mail du contact :
Cette Association « Contre les Mariages Forcés De Nos Villages » a pour but de :
Regrouper les associations citoyennes en résistance des communes fusionnées ou en cours de fusion sans référendum communal permettant aux citoyennes et citoyens de décider eux-mêmes de l’avenir de leur village.
Les conditions à mettre en œuvre pour promouvoir cette construction sont :
1 Identifier les communes en résistance
2 Communiquer avec ces associations
3 Aider ces associations en fonction de notre expérience.
4 Unir nos revendications et signer une pétition pour modifier la loi qui empêche les citoyennes et citoyens d’être consultés lors d’une fusion de communes
5 Déposer une demande à l’assemblée nationale et au sénat pour la modification de la loi sur les fusions des communes.